Basque
Une prise en main des plus agréables !
Également connu sous le nom de Yatagan Basque, ce couteau traditionnel du pays Basque mais plus largement du grand Sud-Ouest était utilisé pour couper les feuilles de tabac dans la région de Bergerac. Son originalité réside dans les nombreux clous qui ornent son manche et qui, à l’époque, étaient des plus fonctionnels. Lorsque le tabac était taillé, il libérait une sève épaisse et collante qui venait engluer le manche du couteau. Les rosettes proéminentes clouées sur le manche permettaient alors une meilleure préhension du couteau.
Une tradition conservée et perpétuée par la coutellerie Au Sabot.
Filtrer par Réinitialiser
Une lame Yatagan ?
Le terme Yatagan trouve son origine dans le mot turc "yatağan", qui désigne un type de sabre courbé utilisé par les soldats de l'Empire ottoman au 16ᵉ siècle. Ce sabre se caractérisait par une lame légèrement incurvée et un tranchant unique, adapté aux combats rapprochés. Il était particulièrement populaire chez les janissaires, l'infanterie d'élite de l'armée ottomane.
Au fil du temps, le design distinctif de la lame en forme de Yatagan a inspiré de nombreux couteliers en Europe, notamment en France et en Espagne, qui l'ont adapté à la fabrication de couteaux pliants. C'est ainsi que la forme de lame Yatagan est devenue une caractéristique typique de certains couteaux régionaux, y compris les couteaux basques. La lame Yatagan se distingue par son profil légèrement incurvé, idéal pour des coupes précises, tout en étant robuste et durable, à l'image du célèbre sabre dont elle tire son nom.
Le couteau Basque par Au Sabot
Également appelé Yatagan Basque, ce couteau emblématique du Pays basque, et plus largement du grand Sud-Ouest, occupe une place importante dans les traditions de la région. Utilisé autrefois pour tailler les feuilles de tabac, notamment dans la région de Bergerac, ce couteau se distinguait par sa robustesse et son efficacité. Son design original, marqué par la présence de nombreux clous sur le manche, était conçu pour une fonction bien précise.
En effet, lors de la coupe du tabac, une sève épaisse et collante se dégageait, rendant le manche glissant. Les rosettes proéminentes, clouées sur le manche, offraient une meilleure prise en main, évitant que le couteau ne glisse pendant l’utilisation.
Ce savoir-faire traditionnel, alliant esthétique et praticité, est aujourd'hui conservé et perpétué par la coutellerie Au Sabot, qui continue de fabriquer ce couteau dans le respect des techniques ancestrales, tout en intégrant des matériaux modernes pour garantir durabilité et confort d'utilisation.